On constatera dans un cas que la conclusion est « Le rapport conclut qu’il est improbable que le glyphosate présente un danger cancérogène pour l’homme » alors que dans le cas du CIRC le glyphosate est classé en cancérigène probable ( classe 2a).
Certes de précautions sémantiques , surtout dans les synthèses ne dépendant pas des « experts » du groupe qui ont classé le glyphosate cancérigène probable, font apparaitre des problématique de confusion d’effets possibles dans les classes 2a et 2b, mais la conclusion du GT du CIRC n’est était pas moins claire.
Ensuite un GT composés de mauvais experts ou d’experts ayant un parti pris non rationnel peut aboutir à ce résultat.
La difficulté de ce type de relation reste la responsabilité de l’utilisation d’un herbicide surtout de la matière active isolée sachant que l’utilisateur de glyphosate a utilisé d’autres herbicides… et que ces autres herbicides contenaient des solvant organiques dont il est suspecté ou prouvé qu’ils sont à l’origine de LNH.
Solvants que l’on retrouve dans les peintures ( souvent au passé), l’essence sans plomb ( au présent et dont on ne parle pas). Bref le lien LNH avec l’utilisation des herbicides semble établi, mais vraisemblablement à cause d’adjuvants qui sont des solvants aromatiques et qui concernent aussi des produits plus banals dont on ne parle pas comme cancérigènes parce que ce ne sont pas des pesticides.